Par La Presse | 19 février 2022 -
Deux étudiants ont décidé d'unir leurs compétences pour tenter de simplifier et de vulgariser le plumitif par l'intermédiaire de l'intelligence artificielle.
Regroupant tous les dossiers judiciaires en matière civile, criminelle et pénale du Québec, le plumitif est consulté autant par le grand public que les professionnels du droit et il a la réputation de ne pas être des plus simples à consulter et à comprendre.
En collaboration avec trois organismes, Nicolas Garneau au doctorat en informatique et Eve Gaumond à la Maîtrise en droit à l'université Laval, ont débuté la conception d'un prototype de logiciel, qui grâce à l'intelligence artificielle, pourrait simplifier et verbaliser le plumitif. Ils ont utilisé les données de 8 districts judiciaires et ont développé un algorithme qui analyse et verbalise les articles du code criminel.
Les 3 organismes impliqués dans le projet sont : le Laboratoire de cyberjustice, l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA (OBVIA) et la Société québécoise d’information juridique (SOQUIJ),
Les chercheurs ignorent si leur système pourra être déployé sur l’internet et quand il pourrait l'être, mais le but ultime est que l’intelligence artificielle puisse vulgariser le plumitif sans commettre d’erreurs d’interprétation.
Avec la pandémie qui a incité le système judiciaire à pendre action et à se moderniser, il y a de fortes chances pour que d'autres projets semblables voient le jour dans les prochaines années.
コメント