Par Le Droit en Bref | 20 octobre 2022 -
Suite à l’adoption récente de la Loi visant à améliorer l'accessibilité et l'efficacité de la justice, les étudiants de la Clinique juridique de la Faculté de droit de l’Université de Montréal peuvent dorénavant, donner des consultations et des avis juridiques, un acte jusqu’alors réservé aux avocats et notaires.
Sous l’étroite supervision d’avocats ou de notaires en exercice, la Clinique juridique vient d’ajouter une division-conseils en droit civil. Celle-ci est gratuite, comme les autres services et a pour mission de fournir des avis juridiques et d’accompagner les citoyens dans certaines étapes de la résolution de leurs différends.
«Auparavant, la Clinique avait pour unique mission de transmettre de l’information juridique, c’est-à-dire de partager l’état du droit, un peu à la manière d’un site Interne», explique Me Josée Aspinall, directrice générale de la Clinique juridique.
Avec la mise en fonction de cette division-conseils, la Clinique juridique fonctionne comme un petit cabinet établi sur le campus de l’Université de Montréal dans le sens où elle peut offrir des conseils et formuler des recommandations personnalisées, en plus de prendre en charge les étapes judiciaires, excluant évidemment, la représentation des clients devant un tribunal.
Des services accessibles et gratuits
Outre le fait que les services sont gratuits, la Clinique a l’avantage de proposer des consultations virtuelles pour faciliter l’accès aux personnes en régions éloignées ou à mobilité réduite.
Grâce à la Clinique juridique, les gens peuvent obtenir des services en droit civil, droit notarial, immigration, reconnaissance des acquis extrascolaires, propriété intellectuelle, démarrage d’entreprise ainsi que du soutien aux personnes victimes d’infractions criminelles.
Une expérience concrète et formatrice pour les étudiants
En plus de l’expérience professionnelle que la clinique juridique apporte aux étudiants, ceux-ci acquièrent des habiletés liées au savoir-être, ainsi qu’à la prise en considération du contexte social.
«Le fait d’être appelé, pendant sa troisième année de droit, à poser un diagnostic juridique et à élaborer des recommandations stratégiques dans le contexte des problèmes qu’éprouve réellement un justiciable donne à nos étudiants et étudiantes en droit une expérience qui en fera des juristes mieux préparés, plus confiants et, par voie de corollaire, plus efficaces une fois sur le marché du travail», ajoute Me Aspinall.
Évidemment, la participation des étudiants aux activités-conseils de la Clinique est encadrée et supervisée par un avocat ou un notaire afin de s’assurer de la protection du public.
Comments