Par Nouvelles du Web | 26 février 2022
Une demande d’autorisation pour exercer une action collective vient d'être déposée à la Cour supérieure du Québec pour mettre fin à la discrimination de la DPJ au Nunavik.
Lucy Tookalook et Tanya Jones intentent une action collective contre le gouvernement du Québec et du Canada pour ce qu’elles allèguent être «des décennies de sous-financement illégal et discriminatoire des services de protection de la jeunesse et d’autres services essentiels destinés aux enfants qui vivent au Nunavik». Les femmes mentionnent être des «survivantes de la DPJ au Nunavik» et souhaitent «mettre fin à la discrimination des enfants inuits» et protéger les prochaines générations.
Ce sont es avocats des cabinets Sotos Class Actions, Kugler Kandestin et Coupal Chauvelot qui mènent le dossier.
«Un nombre disproportionné d’enfants inuit confrontés à la DPJ au Nunavik ont été gravement négligés, écrivent-ils dans la requête. Alors que plusieurs ont été inutilement retirés de leurs familles, d’autres, qui avaient réellement besoin d’être protégés, ont simplement été ignorés par l’État.» mentionnent les avocats.
La demande indique que « ce n’est pas la faute individuelle des travailleurs des services à l’enfance du Nunavik, lesquels, dans la majorité, faisaient de leur mieux », mais bien celle d’un «sous-financement systématique» qui les empêchait d’offrir les soins dont les enfants avaient besoin.
Les allégations présentées dans le document n’ont pas encore été prouvées et les défendeurs n’ont pas eu l’occasion de faire valoir leur point devant les tribunaux.
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